Stephan Pastor est en résidence pour L’Uruguayen de Copi

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Stephan Pastor, comédien, est en résidence à La colle pour la nouvelle création de la compagnie Pirenopolis, L’Uruguayen de Copi.

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Il est venu sans Christophe Chave, metteur en scène du projet, avant leur prochaine résidence à La Distillerie à Aubagne en décembre ; pour mettre en bouche et en espace ce monologue épistolaire. Une correspondance absurde, à sens unique qui livre les états d’une âme qui ne manque pas d’imagination pour ré-inventer une vie, une ville et ses habitants.

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Stephan nous attend, debout et seul dans un petit espace délimité -  une chambre, une cellule, un espace mental – qu’il brise par sa voix et le texte imagé et fantasque de Copi.

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Un baton lancé au chien sur la plage, une fosse qui se creuse, seule, une dune qui envahit la ville de Montevidéo, des poulets qui déambulent, cuisent et se dégustent instantanément et notre auteur de lettre qui n’arrivera pas, qui s’empêtre dans une description loufoque adressée à son « Maître », signée « petit poulet ».

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C’est une voix et un corps qui prennent en charge un texte qui dérange, qui insulte, qui déplace parce qu’il nous adresse un constat de la cruauté humaine et traverse des thèmes aussi lourd que l’exil, l’injustice, la solitude, la dictature, le viol ou la mort.

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C’est un comédien qui nous emmène dans les délires insomniaques d’un exilé qui écrit dans le sable les contours d’une vie absurde, où flotte parmi les militaires et les cadavres une étrangeté poétique.

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