Actualité >
Les retours d’une spectatrice à Evron
Encore bravo pour la disparition.
Il y a du Woody Allen ( la rose pourpre du Caire), du Lewis Carroll, aussi le livre dont vous êtes le héros.
Entrer dans une intrigue de polar…
On suit l’écrivain, on suit les personnages, on se met dans la peau de l’écrivain et dans la peau de certains personnages.
On se perd, on tourne en rond, et dans la tête et dans les lieux, parce que l’écrivain veut qu’on se perde, et se perd lui-même.
Il fuit la page blanche, il joue avec ses personnages, il joue avec les lieux, il quitte le réel, pour l’imaginaire, il revient dans le réel quand on le prie de conclure.
Et tous ces jeux sont sa raison d’être, et quand ces jeux sont finis (livre bouclé) il meurt, en tant qu’écrivain
Et un livre fini , se trouve dans une bibliothèque.
Et quand le livre n’est pas fini, il n’est rien,
Peut-être n’étions nous qu’un stylo (ou un doigt sur clavier) qui traduisait les divagations de l’auteur, mais aussi,
un lecteur qui divague également au gré des rebondissements, et meurt en tant que lecteur, qui a épuisé l’intrigue.
Et un lecteur qui veut revivre, va dans une bibliothèque. La boucle est bouclée ?
Je cherchais une tache de sang parterre devant la bibliothèque, suer le sang , enfanter un livre, meurtres, suicides ……
Très chouette dispositif, texte, idées, poésie, réinventer la ville d’Evron…
Merci de nous avoir fait participer.