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Histoires Cachées

Une balade sonore

Et si vous pouviez entendre les pensées des passants dans la rue ?

Présentation

CREATION 2010 / REPRISE 2019

 

Histoires Cachées est une performance qui se fond dans les rues d’une ville. Munis de casques audio, les spectateurs ont le pouvoir le temps du spectacle d’entendre les pensées de certains passants dans la rue. Rassemblés en petits groupes, ils partent vers l’inconnu. Une règle du jeu : suivre un objet banal (une orange, un journal, une boîte d’allumettes ou un stylo) passant de main en main dans le réel de la rue.

 

Begat Theater met en scène quatre tranches de vie disparates, quatre histoires séparées mais parallèles. Les spectateurs suivent ces personnages, ils se faufilent dans leurs têtes, ils s’immiscent dans leurs intimités secrètes. Ils sont alertes mais discrets : chaque personne qu’ils voient pourrait faire partie du spectacle.

« Le spectacle est visible pour ceux qui sont prêts à l’observer. »

 

La ville devient décor de cinéma, l’œil du spectateur objectif de la caméra et le spectateur lui-même devient monteur, choisissant les images à juxtaposer sur la bande son qu’il entend au même moment dans le casque. Il est libre de suivre l’histoire de près ou de loin, de regarder chaque détail, chaque clignement de paupière ou bien de se laisser porter par l’imagination, s’abandonnant au décor de la rue.

 

L’anonymat de la vie urbaine, parfois étouffant et parfois libérateur, est la question au cœur du spectacle. « Comment se fait-il que je puisse vivre dans une ville de plusieurs milliers (voire millions) de personnes et cependant me sentir si profondément seul? »

 

Distribution

Développement du concept : Karin Holmström, Dion Doulis et Erika Latta

Mise en Scène : Erika Latta (Waxfactory)

Système diffusion sonore : Fabrice Gallis

Création de la bande son : Erika Latta, Dion Doulis, Philippe Laliard

Création musiques originales : Peter G. Holmström (The Dandy Warhols)

Musiciens (enregistrés) : Benoît Campens (tuba et contrebass), Philippe Laliard (percussions), Nolwenn Moreau (chant), Sébastien Smither (saxophone soprane)

 

Comédiens / co-créateurs : Dion, Doulis, Hervé Cristianini, Karin Holmström, Philippe Laliard, Nolwenn Moreau + des complices à trouver dans chaque ville

 

Textes : création collective – Extraits de Manière de Joël Bastard (© éditions Gallimard)

 

Soutien

RÉSIDENCES ET APPORT A LA CRÉATION :

LE CITRON JAUNE ILOTOPIE – Centre National des Arts de la Rue – Port Saint Louis du Rhône ; Le PARAPLUIE – Centre international de création artistique – Aurillac ; L’Atelline – Lieu de Fabrique Arts de la Rue Languedoc-Roussillon – Villeneuve-les-Maguelone ; Quelques p’Arts… le SOAR, Secteur Ouvert des Arts de la Rue, scène Rhône-Alpes – Boulieu-lès-Annonay ; CNAR La Paperie – Angers

 

SOUTIEN:

La Fondation E.C.Art Pomaret – Fondation pour l’Enseignement et la Création Artistique (Fondation sous égide de l’Institut de France) ; L’Adami – Société Civile ; DMDTS – Ministère de la Culture – Direction Générale de la Création Artistique ; Région SUD Provence-Alpes-Côte d’Azur ; Conseil Général des Alpes de Haute Provence ; CCLDV – Communauté de communes Luberon Durance Verdon ; Le Bruit qui Court – MJC de Manosque ;

 

Pour les tournées à l’international : conventions de coopération entre l’Institut Français et la Région PACA ; FACE – French American Fund for Contemporary Theater

 

La diffusion en quelques dates

Festival La Plage des Six-Pompes, La Chaux-de-Fonds, SUISSE / Le Temps Fort, APSOAR, Annonay et Féline (07) / Les Correspondances, Manosque (04) / Festival Printemps des Rues, Canal Saint Martin, Paris Xe / Festival Onze Bouge, Paris XIème / Festival de l’Oh, Nogent sur marne (94)  / Rue(z) et Vous !, Valbonne (06) / Villeneuve en scène / Festival d’Avignon, Avignon (84) / Chalon-dans-la-Rue, Chalon-sur-Saône (71)  /  Cergy Soit !, Cergy (95) / Festival Les Arts dans la Rue, Châtillon (93) / Hoopla festival – Sydney, AUSTRALIE / la Paperie, Centre National des Arts de la Rue, Angers (49) / Festival Les Insolites, Massy (91) / Festival PrinTemps de Parole, Lagny-sur-Marne (77) / L’Echappée Belle, Le Carré-Les-Colonnes, Blanquefort (33) / Scène Nationale de Cavaillon (84) / La Ferme du Buisson, scène nationale de Marne la Vallée (77) – à Torcy / Festival Dièse avec l’Itinéraires Singuliers, à Dijon (21) / Scènes Croisées, centre d’art contemporain à Chamarande (91) / La Mousson d’été, La Maison des écritures Européennes, Pont à Mousson (54) / La Petite Pierre à Auch (32) / Fête de l’Estaque, Marseille (13) Karwan – Saison régionale Rue & Cirque / Puget Théniers (06) Saison régionale Rue & Cirque / Festival Chaud Dehors, Aubagne (13) Saison régionale Rue & Cirque / Festival Roulez Carros, Carros (06) Saison régionale Rue & Cirque / Castanet-Tolosan (Midi-Pyrénées) / Happy Culture, Verdun-sur-Garonne (82) / Carrément à l’Ouest, le Citron Jaune d’Ilotopie à Port Saint Louis, Fos, Istres et Miramas (13) Saison régionale Rue & Cirque / La Novela, festival à la croisée des arts et des sciences, Toulouse (31) / Théâtre des Bergeries – Noisy-le-Sec (93) / Festival Facto, La Méridienne, Théâtre de Lunéville (54) / mars2bklyn – Brooklyn, New York, U.S.A. / La Grange Dîmière, Théâtre de Fresnes (94) / Chalonnes sur Loire (49) / Festival Aux Arts Citoyens, Théâtre Georges Leygues – Villeneuve sur Lot (47) /  La Valette du Var (83)

Dates

Dates à venir

Toute la saison

Vidéo

Un extrait du spectacle :

 

 

 

Photos

Presse

La presse en parle :

T T T Quatre tranches de vie, quatre histoires cachées dans les méandres de la ville, que l’on peut découvrir en suivant une orange, un journal, une boîte d’allumettes ou un stylo. Des objets bien ordinaires qui passent entre les mains de quatre individus tout aussi anodins. Ils ne se connaissent pas. Leurs vies se frôlent parfois, puis s’éloignent. Muni d’un casque audio, le public suit chacun des personnages, tout en entendant leurs moindres pensées. Il entre ainsi dans l’intimité secrète d’inconnus auxquels d’ordinaire il ne porterait pas attention.

Après ses remarquées et remarquables « Demeurées », Begat Theater propose un spectacle sensible, bouleversant au cœur de l’espace public. Une expérience inédite, une fiction dont le spectateur devient un acteur involontaire et inattendu.

- Télérama Autres scènes – sélection critique – Sortir N°3217

 

Un bout de trottoir, de réverbère, de mur. Il suffit de pas grand-chose pour que l’art, quel qu’il soit, s’intègre dans l’urbain. Une intégration qui se mesure à la porosité de l’un à l’autre, ne supportant aucune seconde de décalage dans le timing. À ce jeu, quatre compagnies ont particulièrement brillé. À commencer par le Begat Theater et ses Histoires Cachées, le spectateur, écoutant le texte casque sur les oreilles, est invite à suivre dans les rues un objet qui passe entre les mains de différents personnages dévidant leur pelotes de vie au sein du labyrinthe de l’intime. Se révèle alors un jeu de miroir à trois facettes, le réel qui s’estompe, le factrice du théâtre s’affirmant comme seule véracité, et le regard sceptique de l’extérieur sur ledit spectateur. Le moi, le ça, le surmoi?

- Geraldine Kornblum, L’Humanité

 

Histoires Cachées. Le théâtre de rue est passionnant quand il trouble les passants et les habitudes. Ce matin-là, dans un 11e arrondissement parisien qui se réveillait plutôt mal embouché, le Begat Theater, discrète compagnie des Alpes de Haute-Provence, proposait une déambulation théâtrale, écouteurs sur les oreilles. Un jeu de piste dans lequel il fallait suivre, non pas un comédien (trop facile !) mais un objet passant de la main d’un artiste à celle d’un autre : une orange, un journal, un stylo… Sur le trottoir opposé au nôtre, une jeune femme blonde marche, s’arrête, porte les mains à son visage… Les écouteurs, en voix off, nous transmettent ses pensées, en même temps qu’une pop légère.

L’exercice est ludique, voire littéraire, pas spectaculaire pour deux sous, fragile. Tout peut s’arrêter d’un moment à l’autre et les protagonistes disparaître dans la ville. À une terrasse de café, un comédien en costume et la jeune femme blonde se croisent sans un regard. L’orange et le journal changent de mains… Est-ce l’effet de casque? Ou l’habitude de regarder le monde à travers un écran? Nous les suivons, avec l’impression de participer à un tournage.

Focalisant notre attention sur la comédienne, comme un chef op cadrerait son image ; réalisant notre propre travelling, au rythme de la déambulation urbaine. Il n’y a pourtant ni technicien, ni clap de fin sur cette « promenade sonore »… Les spectateurs s’agglutinent. Les passants, les vrais, ceux qui n’ont pas été initiés au jeu, cherchent des yeux la caméra

- Mathieu Braunstein, Cahier ‘Scènes’, Télérama

 

Voyage intérieur à la puissance quatre… Histoires Cachées rend invisible, c’est le pouvoir magique de ce spectacle. On sourit, on rit. C’est parce qu’on se retrouve soi-même, au détour d’un trottoir ou sous un réverbère, dans chacun d’eux, ces personnages qui nous ressemblent. On pleure aussi (et c’est pour la même raison). Un spectacle extraordinairement inventif, simple et profond…

- Journal dans la Rue, Chalon sur Saône